L’AIBD REMBOURSE AVANT TERME LA TOTALITÉ DE SA DETTE ENVERS SES CRÉANCIERS Grâce à la vision éclairée du Directeur Général Doudou Ka

« Si l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) est parvenu à rembourser la totalité de sa dette (environ 393 milliards FCFA) envers les créanciers, sept ans avant l’échéance prévue en 2029, c’est grâce à la vision éclairée du directeur général Doudou Ka». Telle est la conviction es travailleurs aéroportuaires qui, au cours d’un point de presse, ont précisé que « ce remboursement, fait avant terme, a été possible grâce à un rééquilibrage de la structure financière d’AIBD.SA ».

Mamadou Diop, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’aéronautique civile (Synatrac), porte-parole de l’intersyndicale de la plateforme aéroportuaire, Ass Malick Ndoye, membre dudit syndicat et leurs camarades ont d’abord tenu à rappeler que « la RDIA (Redevance pour le développement des infrastructures aéroportuaires) à été instituée par Décret N° 2005-138 du 28 février 2005, avec comme objectif de financer le développement des infrastructures aéroportuaires du Sénégal, notamment l’AIBD ». Ils expliquent que « la taxe est perçue sur le billet de chaque passager à destination d’un aéroport du Sénégal à raison de 2 euros et pour les passagers à destination de tout autre aéroport international à raison de 54 euros. Pour les passagers classe affaires le taux est de 81 euros ». Poursuivant, ils indiquent que « l’IATA (Association internationale des travailleurs aériens) assure la facturation selon un accord de recouvrement d’août 2005. C’est grâce à cette redevance que la construction d’AIBD a été réalisée à travers un montage financier ». Selon toujours les dirigeants du Synatrac, « les sommes perçues au titre de cette redevance devaient servir au remboursement de la dette Jusqu’en 2029 ».

Poursuivant leurs explications, ils indiquent que « la réduction de la durée du remboursement qui était inadaptée permettra à AIBD.SA de gagner sur les taux d’intérêt qui ont été mal négociés. Cette bonne santé financière devra permettre à AIBD.SA de renforcer sa capacité d’autofinancement, mais aussi et surtout d’avoir beaucoup de possibilités sur les marchés financiers pour le financement de nouveaux projets ». C’est ainsi que, se réjouissent les responsables du syndicat autonome des travailleurs de l’aéronautique civile, « AIBD.SA a démarré presque simultanément le projet de reconstruction de Ziguinchor, l’académie des métiers de l’Aviation civile avec à la clef la livraison dès le mois d’octobre d’un lot composé de 17 avions et hélicoptères, la construction d’une piste au niveau de l’académie, la remise en service opérationnel de l’aéroport du Cap Skirring après deux ans de fermeture, le démarrage imminent des travaux à Tambacounda, sans compter Kolda qui est déjà en chantier ». Mamadou Diop et Ass Malick Ndoye évoquent « la reprise de la souveraineté sur notre aéroport AIBD » qui veut dire simplement que « nous avons soldé la dette due à nos bailleurs ». Ainsi, soulignent-ils, « cet aéroport est la propriété exclusive du Sénégal que AIBD.SA a loué au consortium LIMA/SUMAK ». Ils invitent LAS à être « un bon locataire vis-à-vis de son bailleur en respectant les dispositions contractuelles » et rappellent que « AIBD.SA ne doit aucun sou à un quelconque prestataire ou fournisseur, les arrières dont parlent les syndicats de la SENELEC ne concernent pas AIBD.SA mais plutôt un opérateur de la plate-forme ».

Par Siky DIENG

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