Pèlerinage à la Mecque 2023: Aïssata Tall Sall rassure les voyagistes privés sur les quotas de pèlerins

En réunion, le 2 mars 2023, avec les voyagistes privés, le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, demande une répartition transparente du quota attribué aux voyagistes privés pour le Hajj 2023. 

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Me Aïssata Tall Sall a organisé, le 2 mars 2023, une rencontre avec les voyagistes privés s’activant dans le pèlerinage à la Mecque. Une occasion aussi pour elle de leur présenter le nouveau Délégué général au pèlerinage, l’ambassadeur Aboubacar Sarr. Mais, cette rencontre ne s’est pas arrêtée à une présentation formelle. Les différentes parties prenantes en ont profité pour revenir sur ce qu’on peut attendre de l’édition 2023 du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam. Laquelle est caractérisée par la réattribution au Sénégal de son quota normal. Contrairement à l’année dernière où il était limité, cette année, l’Arabie Saoudite a alloué à notre pays un quota de 12 860 pèlerins répartis ainsi : 11 000 pour les voyagistes privés et 1860 pour la Commission nationale.

Ainsi estime le Ministre, il faut non seulement une organisation pour que le Hajj de cette édition se passe dans les meilleures conditions mais également, il faut que la répartition du quota des privés se fasse dans la « transparence, de manière équitable et sans discrimination ». Pour ce faire, Aïssata Tall Sall assure que l’Etat y veillera. « A propos de la répartition des quotas, on remet tout à zéro et on retourne à la case départ. C’est l’arbitrage national du Chef de l’Etat. C’est un quota important qui vous a été attribué, il revient maintenant aux privés, en concertation et en discussion avec le Délégué général au pèlerinage, de se répartir ce quota entre eux. Nous serons là pour veiller à l’arbitrage afin de faire de telle sorte que personne ne soit exclu. Nous veillerons à ce que ceux qui ont la capacité de pouvoir transporter nos pèlerins dans les meilleures conditions possibles, ceux qui ont la superficie financière et l’expérience technique et professionnelle puissent être dotés afin que le pèlerinage de cette année se passe dans les conditions les meilleures », a assuré Aïssata Tall Sall.

Pour sa part, le nouveau Délégué général s’engage à travailler en parfaite synergie avec les voyagistes privés pour que le pèlerinage se passe dans les meilleures conditions. « Je réitère mon engagement à remplir pleinement la mission que le Chef de l’Etat m’a confiée. Je vais privilégier le dialogue et la concertation avec tout le monde. Nous devons nous unir et travailler dans la concorde et la cohésion pour réussir notre mission. Mes portes sont ouvertes à tout le monde et je suis prêt à revoir toutes les propositions et suggestions », déclare Aboubacar Sarr.

Aliou DIOUF 

Les voyagistes privés exposent leurs préoccupations… 

Devant le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, les voyagistes privés ont égrené un long chapelet de doléances. Mais, celle sur laquelle ils se sont presque tous appesantis est relative à « la cherté du prix du billet d’avion ». Ils demandent ainsi sa baisse. « L’année dernière, le prix du billet d’avion était très cher. On l’a payé à 1,5 million de FCfa. Nous demandons à Air Sénégal de tout faire pour que le prix du billet soit revu à la baisse. Ce qui nous aidera à faire face aux charges qui sont énormes en Arabie saoudite. Le Hajj est cher parce qu’en Arabie Saoudite, la vie est devenue très chère. Les hôtels sont passés pour la plupart du simple au double. A Mouna et à Arafat, les gens n’avaient pas l’habitude de payer, mais depuis l’année dernière, nous payons presque un million pour chaque pèlerin », a déclaré Houreye Thiam Preira, chargée de communication du Regroupement national des opérateurs privés du Hajj et de la Oumra au Sénégal. La même requête est formulée par Alioune Diaw, président de Ndiawène voyage. D’après lui, si le prix du billet est réduit, le package sera abordable. A la question de savoir si on peut s’attendre à une baisse, le directeur général d’Air Sénégal, Alioune Badara Fall, répond : « c’est quelque chose de très délicat ». A son avis, « il est aujourd’hui prématuré de fixer un tarif aux pèlerins ». Le patron d’Air Sénégal rassure que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour transporter dans les meilleures conditions les pèlerins.
Autre complainte : les voyagistes privés jugent insuffisant le quota attribué à notre pays. Pour eux, le Sénégal doit avoir, au moins, un quota de 16 000 pèlerins. Les voyagistes qui ont pris la parole ont tous salué et magnifié la nomination de Ababacar Sarr à la tête de la Délégation générale au pèlerinage. Ils lui ont juste demandé de les impliquer dans les prises de décision. A. DIOUF

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