#Thiès – Le Mouvement national des enseignants patriotes alerte : «Un embrasement imminent guette notre pays, si nous n’y prenons garde»

Le coordonnateur national du Mouvement des enseignants patriotes (Monep), Doudou Dieng, et ses camarades, attirent l’attention sur le fait qu’«en effet, depuis l’avènement de Pastef/Les Patriotes sur l’échiquier politique national, les militants du parti connaissent et subissent toutes sortes de diabolisation, d’attaques, d’intimidation, d’arrestations et même de mise à mort. Ces nombreuses victimes n’ont aucun bourreau si ce ne sont ceux qui incarnent notre Etat sous l’œil complice d’une Justice impuissante». Et d’avoir une pensée pieuse pour «notre sœur aimée, Mariama Sagna, et pour toutes les victimes sous ce régime de guillotine». Ils font remarquer que, «poursuivant cruellement leur logique machiavélique d’extinction de Pastef et d’extermination de ses membres, ces maniaques, pour décapiter la direction du parti, procèdent, de janvier 2014 à nos jours, à des arrestations tous azimuts de nos leaders, militants et sympathisants, le dernier en date est notre frère Fadilou Keïta dont la place n’est pas en prison mais auprès de sa famille». Et, s’étranglent-ils, «cerise sur leur gâteau empoisonné, ils montent un complot de viol répété pour ternir l’image de marque d’un homme intègre, juste, pieux, le président Ousmane Sonko, dont le seul tort reste son ambition, son amour et son engagement aux côtés de son magnifique Peuple qui lui a tout donné et pour lequel il a fait don de soi». Aussi de considérer : «Voilà une personne qui incarne le vrai sens du patriotisme, qui porte haut le flambeau de la dignité. Cet espoir de tout un Peuple, ce parangon de notre jeunesse saine, consciente, engagée, ne sera jamais l’agneau d’un sacrifice pour asseoir une oligarchie à la place d’une vraie démocratie». Pour cette raison, le Monep d’en appeler au «sens de la responsabilité et de l’éthique de tout un chacun, surtout du juge Maham Diallo qui a en charge ce dossier. Qu’il dise le droit de son intime conviction, rien que le droit pour la stabilité et la paix dans ce pays que nous aimons tant et auquel nous sommes attachés».

Doudou Dieng et ses camarades, qui rappellent que «la Justice est rendue au nom du Peuple», font remarquer que «pour ce dossier, la procédure adoptée s’inscrit dans l’ordre normal des choses». Mais, soulignent-ils, «l’écrasante majorité du Peuple sénégalais a déjà tranché et mieux, elle s’est faite une religion, un «Non-lieu total» pour absence de preuves de la plaignante». Et de surcroit, de faire comprendre que «tous les documents qui attestent la thèse du complot ont été mis entre les mains du juge».

Le Monep n’a pas manqué de souhaiter «une bonne année scolaire à nos élèves et étudiants sans risque d’être entravée par une effervescence populaire future» et dit s’inscrire d’abord à la demande de tous les Sénégalais, exigeant un «Non-lieu total» afin qu’ils puissent s’occuper «des urgences quotidiennes qui nous interpellent tous». Les membres du Directoire national du Mouvement des enseignants patriotes exigent, ensuite, non seulement la «libération sans condition de tous les détenus politiques, injustement arrêtés» mais aussi, conformément à la Constitution du pays, que «le Président Macky Sall renonce à toute idée et tentative de candidature à l’élection présidentielle 2024, ses deux mandats consécutifs auront été exercés».
Par Cheikh CAMARA – Correspondant

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