Conseil interministériel sur la sécurité routière : Macky instruit la mise en œuvre sans délais des mesures…

Le président de la République, Macky Sall a demandé, mercredi, en Conseil des ministres, une mise en œuvre sans délais, avec l’implication de toutes les parties prenantes, des mesures arrêtées lors du Conseil interministériel sur la sécurité routière.

« Le président de la République a demandé au Premier ministre et aux ministres impliqués (Forces armées, Intérieur, Finances et Budget, Transports terrestres) de mettre en œuvre sans délais, avec l’implication de toutes les parties prenantes, les mesures arrêtées lors du Conseil interministériel sur la sécurité routière », rapporte le communiqué du Conseil des ministres, parvenu à Senego.Selon le chef de l’Etat, l’application des décisions retenues, fera l’objet, en Conseil des ministres, d’un suivi et d’une évaluation hebdomadaire.« Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’organiser, dans les meilleurs délais, une réunion spéciale sur le renouvellement prioritaire des parcs automobiles de transport, en relation avec les organisations de transporteurs et de chauffeurs », poursuit le communiqué.

 Rapport de la Cour des comptes : La machine judiciaire s’enclenche

Ça bouge dans l’affaire de la gestion des fonds covid. Emedia a appris que le ministre de la Justice a saisi le procureur de la République aux fins de poursuites contre 12 personnes qui font l’objet de demandes d’ouverture d’informations judiciaires.

Ça démarre en trombe ! La machine judiciaire roule vers les personnes épinglées par le rapport de la Cour des comptes qui a relevé des cas de fautes de gestion présumées des fonds du Force covid. De sources concordantes, le ministre de la Justice, saisi le 29 décembre dernier par la Cour, comme le disposent les textes, a, à son tour, saisi le procureur de la République pour mener des enquêtes.

Emedia a appris que 12 personnes seraient visées par le parquet. Un chiffre qui correspond aux 12 informations judiciaires sollicitées par la Cour des comptes. Ce chiffre correspond au nombre d’informations judiciaires sollicitées par la Cour des comptes contre des Dage, des comptables et autres fonctionnaires. La société civile avait aussi réclamé que les ministres dont les départements sont concernés soient aussi entendus. Mais d’après nos sources, « ce n’est pas envisagé pour le moment ».

 Hélène Tine : « Que le président Macky Sall ne trahisse pas sa profession de foi… Je serais du combat contre l’obstination pour un 3ème mandat ! »

 

Ancien membre de l’Alliance des forces de progrès (AFP), et de surcroît ancienne alliée du président Macky Sall au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar, Hélène Tine, dit avoir toutes les raisons pour se démarquer d’un éventuel mandat porté par une bonne partie de la mouvance présidentielle. Il y a douze ans, quand l’actuel président de la République combattait un troisième mandat de son prédécesseur Abdoulaye Wade, l’ancienne chargée de communication de l’AFP s’était engagée pour le même principe, le même combat.

Dans « l’Entretien » avec Dakaractu, la présidente du mouvement sénégalais pour l’éthique et le travail (MSET) réitère le même engagement qu’elle avait en 2011. « Ce qui m’étonnerait, c’est d’accepter à Macky Sall ce que nous avions, ensemble, refusé à Abdoulaye Wade. Aujourd’hui, il y’a des responsables qui essaient de justifier ce troisième mandat. Il n’a qu’à sortir par la grande porte, car il est jeune et a l’avenir devant lui », considère Hélène Tine.

Plus loin, elle confirme sa disponibilité à se mettre en face du régime pour rappeler au président et à ses souteneurs qu’il doit respecter cette profession de foi sur la question du mandat.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post Conseil interministériel sur la sécurité routière : les 22 « commandements » du Premier ministre Amadou Ba
Next post Persistance des accidents axe Fatick-Kaolack : Les chauffeurs partagent leurs peurs