THIES : CLASSES PREPARATOIRES AUX GRANDES ECOLES Le Président Macky SALL, «L’EXCELLENT !!!»

Ce jeudi 27 octobre 2022, à Thiès, le Président Macky Sall a procédé à la pose de la première pierre des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (Cpge). « Le démarrage des cours a été effectif depuis le 3 octobre au sein de l’École polytechnique de Thiès (Ept) », selon le Coordonnateur du projet au niveau du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Magaye Diop, qui renseigne que « dans cinq ans, les filières seront renforcées en y greffant l’informatique et la biologie ». La première promotion compte 50 étudiants.

À l’image des pays comme la Côte d’Ivoire, la Mauritanie ou le Maroc, le Sénégal dispose maintenant de Classes préparatoires aux grandes écoles (Cpge). « Le démarrage des cours a eu lieu le 3 octobre 2022 au sein de l’École Polytechnique de Thiès (Ept) qui héberge le projet », selon son Coordonnateur, le Pr Magaye Diop. L’enseignant-chercheur à l’École supérieure polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), selon qui « Des bourses d’excellence seront également octroyées aux étudiants », explique : « Nous avions annoncé le démarrage des cours en septembre, mais nous avons rencontré quelques difficultés dans le recrutement des professeurs agrégés français, surtout en sciences de l’ingénieur ». Il souligne que tout sera mis en œuvre pour combler le retard en fin d’année. Aussi d’affirmer que six professeurs locaux ont été recrutés et seront accompagnés aussi par des professeurs agrégés français pendant deux ans. Le projet a fait appel également à un professeur agrégé tunisien qui a fait ses preuves dans les classes préparatoires en Mauritanie. Ce d’autant que les classes préparatoires demandent une pluridisciplinarité mais aussi des professeurs généralistes. Des ressources un peu rares dans notre pays. D’où le recours à l’expertise étrangère.

Pour le démarrage, ce sont les infrastructures pédagogiques de l’École polytechnique qui sont utilisées. Des logements et le restaurant sont disponibles et toutes les commodités sont réunies. Selon Pr Magaye Diop, « Le Président Macky Sall a décidé de construire des locaux propres au projet. Les travaux ont déjà démarré ». Aussi des bourses d’excellence seront également octroyées aux étudiants. Le Coordonnateur du projet renseigne qu’« il y a un accord entre le Sénégal et la France qui permet à ses professeurs de venir aider notre pays dans le démarrage du projet ».

PREMIERE PROMOTION : DEUX OPTIONS POUR 50 ETUDIANTS

La première promotion du projet compte 50 étudiants. Avec un démarrage par les classes préparatoires scientifiques avec deux options : « Maths-physiques et Sciences de l’ingénieur (Mpsi) et Physiques-chimie, Sciences de l’ingénieur (Pcsi) ». Chaque option a 25 étudiants, soit un total de 50, ce pour éviter les effectifs pléthoriques. « Le choix sur ces deux options n’est pas fortuit », souligne Pr Magaye Diop. Qui explique : « En France, les écoles d’ingénieurs puisent l’essentiel de leurs cerveaux dans ces deux options. C’est ce qui nous a motivés pour ces deux options. Les élèves seront préparés pour les grandes écoles pendant deux ans ici au Sénégal. Nous ferons tout pour les maintenir afin qu’ils puissent intégrer nos propres écoles. C’est le souhait même du Président Macky Sall ».

Le recrutement (la sélection) des élèves s’est fait sur dossiers de candidature et concerne les bacheliers des séries scientifiques ayant obtenu des mentions « Bien » et « Très bien ». aussi la commission de sélection tient compte du parcours du candidat depuis la classe de Seconde.

THIES, VECTEUR DU SYSTEME EDUCATIF SUPERIEUR

Dans le domaine de l’éducation, les Thiessois de retenir : « Le réseau d’institutions d’enseignement professionnel avec notamment l’implantation de l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel (ISEP), un établissement en charge de la formation de techniciens supérieurs dans plusieurs filières. A l’ISEP de Thiès, pour sept milliards FCFA, il faut ajouter les travaux d’extension de l’université de Thiès qui sont eux aussi financés par la Banque mondiale à hauteur de plus de cinq milliards FCFA. L’Espace Numérique Ouvert de Thiès, un autre projet avec un financement de la BAD. Toujours dans le département de Thiès, il y a l’Espace numérique ouvert de Mbour, financé par le budget consolidé d’investissement. Il y a les travaux d’extension de l’ENSA pour un coût de 50 millions FCFA et l’extension de l’EPT qui se poursuit pour 300 millions FCFA ». Sans compter « les travaux autour des technologies de l’information et de la communication. L’Université de Thiès est déjà comme les quatre autres Universités sur la plus large bande passante en Afrique Sub-saharienne. L’Ecole Polytechnique de Thiès, sur financement du Ministère de l’Enseignement supérieur à hauteur de 50 millions FCFA, termine son réseau de Campus. Ce sont plus de 13 milliards FCFA que l’Etat du Sénégal a investi à Thiès, qui occupe une place particulière dans la carte universitaire du Sénégal. Il existe déjà plusieurs maillons du système d’Enseignement supérieur : l’Université de Thiès où se trouve l’ENSA qui est sans doute la première structure d’enseignement supérieur au niveau de cette région, l’Ecole Polytechnique de Thiès, l’ISEP de Thiès, l’Enseignement supérieur privé qui est fortement représenté, l’Université virtuelle du Sénégal. Sans compter les nombreuses infrastructures comme l’hôtel du Rail, le Palais du Congres, l’auberge des jeunes ».

Les chantiers inachevés de l’Université Iba Der Thiam

Toutefois, depuis un certain temps l’Intersyndicale (SAES, SUDES, STESU, SATUC), la Conférence des Présidents des Amicales d’étudiants et le personnel de l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès expriment leur colère pour exiger l’achèvement des travaux des chantiers à l’arrêt depuis plusieurs années et de meilleures conditions d’études et de travail. La communauté universitaire de Thiès s’offusque du fait que « depuis sa création en 2007, le Campus de Thiès, qui, après Cheikh Anta Diop de Dakar, accueillent le plus d’étudiants, n’existe que de nom. Les étudiants font remarquer que « l’université de Thiès qui peine à prendre forme depuis 2007 parce qu’ayant un gros déficit d’infrastructures, est constituée d’environ une vingtaine de bâtiments en location éparpillés à travers les quatre coins de la Cité du rail, ce qui coûte à l’Etat et au Rectorat, au moins, plus d’une centaine de millions de FCFA par an. Prés de 40% du budget de l’université vont dans les payements d’immeubles ». Ils réclament « la finition et la livraison des infrastructures », insistent sur l’urgence de « trouver des salles de cours pour les nouveaux bacheliers orientés, en sur effectif ».

 Par Siky DIENG

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