INGENIEUR THIESSOIS PAPA ALIOUNE DIALLO, ANCIEN PRESIDENT DE LA FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’UCAD, TITULAIRE DE DIPLOMES UNIVERSITAIRES SUPERIEURS EN MATHEMATIQUES PHYSIQUE ET CHIMIE «Je salue l’initiative du Président Macky Sall»
Je salue en ma qualité de scientifique et accueille avec fierté en tant que Thiessois le projet classes préparatoires aux écoles d’ingénieurs avec les filières mathématiques physiques et chimie.
Le système éducatif sénégalais a connu une forte démocratisation depuis l’arrivée du Président Macky SALL au pouvoir en 2012, dans sa politique d’égalité des chances et d’équité territoriale. En effet, le système scolaire repose désormais sur deux principes : l’uniformité de l’offre éducative sur le territoire, avec des établissements et des enseignants de qualité égale, et la méritocratie, c’est-à-dire la possibilité pour tout élève, quel que soit son niveau social, quel que soit l’endroit où il se trouve d’accéder à toutes les formations. Ces deux principes font consensus même s’il est donné à certains la liberté d’avoir des interprétations divergentes.
En effectuant la pose de la première pierre pour l’établissement de classes préparatoires aux grandes écoles, le Président Macky SALL instaure un système social dans lequel l’option est d’offrir aux élèves une rampe vers les écoles supérieures d’excellence en fonction leur mérite plutôt qu’en fonction de leur origine. Cela implique ainsi que chaque élève accède à une formation adaptée à ses efforts et à ses aptitudes. Dans cette perspective, le Chef de l’Etat cherche à accroître la différenciation de la formation, aujourd’hui une réalité avec tous les dispositifs qu’il a mis en place à cet effet, depuis son accession au pouvoir.
Pour rappel, Le premier objectif de l’école est de former des citoyens. Tout sénégalais doit pouvoirs dès lors acquérir le socle commun de connaissances nécessaires à son intégration sociale. Cela participe aux exigences du vivre ensemble, qu’il apprenne à côtoyer des personnes issues d’autres milieux sociaux que le sien. Le second objectif est de corriger les inégalités sociales. Tous les individus n’héritent pas des mêmes avantages : avec cette pose de première pierre la preuve est nette que le régime actuel montre qu’il est là pour ramener de l’équité. Personnellement, j’ai acquis les diplômes universitaires en mathématiques physiques et chimie qui me permettaient de pouvoir intégrer n’importe quelle école d’ingénieur, mais le cadre et ma situation sociale n’étaient pas favorable pour me permettre de voler aussi haut que le perche aujourd’hui son Excellence Macky SALL qui a compris que les inégalités scolaires ne sont plus tolérables. Ainsi, l’Etat devrait débloque les moyens nécessaires pour que chaque sénégalais puisse accéder une formation de qualité, et ainsi accroître la mixité scolaire.
Conscient que le profil des professions a beaucoup évolué et afin de permettre un plein emploi des jeunes le Président démocratise l’accès à la formation et diversifie les filières. Conscient qu’à l’heure beaucoup de jeunes ont des difficultés importantes dans l’acquisition des compétences générales attendues et ne sont donc pas capables de poursuivre une formation générale ; ils échoueront et leurs années d’études ne leur auront pas donné les moyens de bien trouver un emploi, le Président de la République a mis des mécanismes de formation comme seconde change. Je prends à témoin les camarades de promotion, les plateformes revendicatives portées par notre génération comportaient essentiellement la diversification et l’instauration des filières.
La différenciation actuelle des établissements ainsi que l’érection d’un établissement de préparation aux grandes écoles appuyés par un environnement des affaires favorables permettra aux jeunes de pouvoir s’émanciper pleinement. Elle évite un Sénégal à deux vitesses, et renforce le souhait commun d’un Sénégal pour tous.
